I-TREMA est un blog littéraire ou je propose mes romans, mes écritures à la libre pensée et à la critique des personnes voulant bien les lire. Libre à d'autres auteurs d'enrichir ce blog par la suite..
Un auteur n'a de droit d'exister que par le désir et
Autodidacte et voyageur, je me passionne pour l'écriture depuis peu en ayant bien conscience que construire un roman qui tient la route n'est pas chose facile. Le tout est d'essayer et de remettre son travail toujours en question par respect de ses futurs lecteurs. Sur ce blog , vous pourrez lire mes extraits de romans ou d'essais mis à disposition avec beaucoup d'humilité. Vous pouvez également vous procurez certains livres en auto-édition sur lulu.com, avoir mes commentaires sur des écrivains que j'apprécie particulièrement dans leur façon de vous emporter dans leurs histoires... Je citerai pour exemple : Douglas Kennedy, Marc Levy, Guillaume Musso et Katherine Pancol pour son style inimitable..
Toutes vos observations et critiques sont les bienvenues et ne peuvent qu'enrichir la réflexion...
Noémie avait six mois lorsqu'elle fut adoptée au Gabon par Vincent et Isabelle. Suite au décès tragique de sa mère adoptive, elle décide brutalement de fuguer.
Elle part alors en quête de sa mère biologique et découvre un Gabon pauvre et tourmenté dans un climat politique instable.
Au fur et à mesure de ses investigations, elle apprend une autre vérité...
Disponible sur lulu.com http://static.lulu.com/items/volume_67/7980000/7980387/1/preview/detail_7980387.jpg?7980387-1259262197
Voici les deux premières pages :
Vincent Deslandres s’était
résigné sur ce dernier coup du sort. Son malheur l’avait conduit au pied du
non-retour, au dessus de l’unique cercueil ondulant qu’il voyait aveuglément
comme une délivrance. Il restait seul
dans le noir le plus sombre, son visage était blême, léché des projecteurs du
dernier bateau-mouche. Lentement il avait enjambé l’ultime rambarde du pont neuf et
s’apprêtait à sauter. Sa vie ne tenait désormais
qu’à un fil. Ce mince fil que tenaient ses deux mains, accrochées
et tremblantes le reliant encore à la
balustre.
Pourquoi tant de remords, tant de haine pour en être arrivé
la, devant ce pitoyable destin d’homme désespéré.
**
Noémie sa fille adoptive avait disparu depuis vingt
et un jour depuis ce fameux 10 janvier 2003 ou Isabelle avait perdu la vie.
Trois semaines épouvantables de nuit sans sommeil, de jour
sans éveil, de souffrance et de haine pour cette destinée brisée. Les policiers
avaient tout noté sur leur main courante : Le dérapage sur la chaussée, l’embardée
du véhicule, la percussion avec le camion. Les témoins s’étaient succédé un à
un avec leur mine de ceux qui savent, qui ont tout vu et tout compris de la vision
du drame. Tous avaient assuré que madame Deslandres roulait trop vite sur les quais, comme trop pressé
par le temps. La route était glissante, son destin serait fatal.
Les pages du rapport notifiaient le décès sur le coup
d’Isabelle par enfoncement thoracique et arrêt cardiaque.
Noémie avait survécu à l’accident comme par miracle puis disparu
brusquement dans le soir crépusculaire.
Les recherches judiciaires s’étaient organisées les jours
suivants pour ne donner qu’une mince confiance au temps précieux qui s’écoule.
Rien n’était venu. Le capitaine de gendarmerie Mayavelle restait
de marbre, distant et communiquait peu. Les pistes semblaient se confondre et
ne plus être identifiables. On savait seulement que Noémie était repassée à la
maison familiale le lendemain du drame avant de disparaître. Trop de
témoignages obscurs, de fausses indications, le parfait cocktail de
l’inexorable désespoir. Notre enfant restait sans trace.